Des recherches médicales menées à la clinique universitaire de Ratisbonne en Allemagne (publiées dans la revue médicale allemande « Ärtzeblatt Sachsen-Anhalt ») qu’il a été établi que la fragmentation des colorants azoïques dans la peau peut provoquer l’apparition d’amines aromatiques cancérigènes, notamment sous l’effet d’un rayonnement UV. Après le tatouage, les pigments de couleur, les produits de fragmentation et des impuretés peuvent se disperser dans le corps entier via le système vasculaire. On les retrouve par exemple dans les ganglions lymphatiques ». D’autres sources évoquent la présence de dépôts dans la rate et le foie.
Un autre problème consiste dans le fait que les pigments de couleur sont certes fragmentés, mais ils sont transférés par le laser également dans les couches plus profondes de la peau et dans le tissu conjonctif. Ils y forment alors des opacités qui sont inaccessibles. On peut le reconnaître au fait que même après 10 traitements, le tatouage est toujours visible et rien ne change malgré la poursuite des traitements au laser.
Les brûlures ne sont pas toujours décelables de l’extérieur, cependant le tissu conjonctif situé en dessous est souvent cicatrisé. Les durcissements et la formation d’amas sous la peau en sont les témoins palpables. Dans de tels cas, seule une transplantation de peau peut aider à faire disparaître ces défauts, notre méthode elle-même n’est plus en mesure de faire remonter les pigments à la surface de la peau. Un nouveau tatouage au même endroit ou bien la méthode populaire du recouvrement n’est alors plus possible.
De nombreux médecins conseillent donc de ne pas se faire retirer le tatouage pour le moment et de renoncer au traitement laser. Les risques sont trop élevés.